Belle Hélène de Constantinople

Bibliographie

Éditions anciennes

Éditions lyonnaises

1. Olivier Arnoullet, 1524C’est le rommant de la belle Helayne de constantinoble mere de sainct Martin de tours en tourayne. Et de sainct brice son frere. Lyon, Olivier Arnoullet, 1524.
Exemplaire :Grenoble, Bibliothèque Municipale, E 30108 Rés.
2. Olivier Arnoullet, 1528Le rommant de la belle Helayne de constantinoble mere de sainct Martin de tours en tourayne. Et de sainct Brice son frere. Lyon, Olivier Arnoullet, 1528.
Exemplaire :Paris, Arsenal, 4-BL-4345 Rés.
3. Benoist Rigaud, 1575Le romant de la belle Heleine de Constantinoble, mere de saint Martin de Tours en Touraine, et de Saint Brice son frere. Lyon, Benoît Rigaud, 1575.
Exemplaire :Copenhague, Det Kongelige Bibliotek, 177I.-127.
4. Benoist Rigaud, 1593Le romant de la belle Heleine de Constantinoble : mere de saint Martin de Tours de Tours en Touraine, et de Sainct Brice son frere. Lyon, Benoît Rigaud, 1593.
Exemplaire :Augsburg, Staats- und Stadtbibliothek, LA 5304.

Autres éditions anciennes

  • S’Ensuyt le rommant de la belle Helaine de constantinoble mere de sainct Martin de tours en touraine Et de sainct Brice son frere, Paris, Veuve Jean Trepperel, Paris, s. d. [c. 1517-1525]. In-4°, goth, 44 ff. A8, B-F4, G8, H-I4, 39 lignes; fig. sur bois. Exempl. : Paris, BnF, Rothschild, 1496 IV.6.71.
  • S’ensuyt le rommant de la belle Helayne de constantinoble mere de sainct Martin de tours en touraine Et de sainct Brice son frere, Paris, pour Alain Lotrian, s. d. [c. 1525-1531]. In-8°, goth, 44 ff. A8, B-F4, G8, H-I4, 39 lignes; fig. sur bois. Exempl. : Sevilla, Biblioteca Capitular y Colombina, 4.I.28(5).
  • Le Rommant de la belle helaine de Constantinoble : mere de sainct Martin de Tours : et de sainct Brice. Avec l’histoire du Roy Constant, et de la Royne Plaisance, femme du Roy D’escalogne, et fille du Roy de Jerusalem, Paris, Dauphine Lotrian, Veuve Nicolas Chrestien, s. d. [c. 1557-?]. In-4°, goth, 44 ff. A8, B-K4, 2 col., 39 lignes ; fig. sur bois. Exempl. : Paris, BnF, Rés. Y2-708-3 (consultable en ligne).
  • Le Rommant de la belle Helaine de Constantinople, mere de sainct Martin de Tours en Touraine, et de sainct Brice son frere, Paris, Veuve Jean Bonfons, s. d. [c. 1568-1572]. In-4°, goth, 44 ff. A-G4, H8, I-K4, 2 col., 39 lignes; fig. sur bois. Exempl. : Paris, BnF, Rés. Y2-760 (consultable en ligne).
  • Le romant de la belle Heleine de Constantibople. Mere de sainct Martin de Tours en Touraine, et de Sainct Brice son frere, Paris, Nicolas Bonfons, 1586. In-4°, rom, 42 ff. A-L4, 2 col., 41 lignes ; 2 fig. sur bois. Exempl. : Carpentras, Bibliothèque Municipale Inguimbertine, N 1044 (Rés B 166) ; Chantilly, Musée Condé, III-E-40 ; Mannheim, Universitätsbibliothek, Sch 074/225 an 2 ; Paris, Arsenal, 4-BL-4346 Rés.
  • Le Romant de la belle Helaine de Constantinople, Mere de Sainct Martin de Tours en Touraine, et de Sainct Brice son frere, Paris, Simon Calvarin, s. d. [c. 1571-1593]. In-4°, goth, 44 ff. A-G4, H8, K4, 2 col., 39 lignes ; fig. sur bois. Exempl. : London, British Library, C.63. f.3.
  • Le Romant de la belle Helene de Constantinople, mere de S. Martin de Tours en Touraine, et de S. Brice son frere, Troyes, Nicolas Oudot, s. d. [1647-1679]. Exempl. : Paris, BnF, Rés. Y2-1461.
  • Le Romant de la belle Heleine de Constantinople, laquelle fut mere de S. Martin de Tours en Touraine, et de Sainct Brice son frere, Lyon, Antoine Baudrand, s. d. [1662 ?- 1668]. Exempl. : Paris, BnF, Rés. P-Y2-3048(1).

Éditions modernes

Il existe une édition de la mise en prose du XVe siècle :

FERRARI, Barbara, Histoire de la Belle Hélène de Constantinople. Edizione critica di una ’mise en prose’ anonima del XV secolo, Tesi di Dottorato, Università degli Studi di Milano, 2002-2003.

Le texte source est aussi édité :

La Belle Hélène de Constantinople. Chanson de geste du XIVe siècle, éd. Claude Roussel, Genève, Droz, T.L.F. 454, 1995.

Études et articles

  • CHASSAGNE-JABIOL, Annie, Évolution d’un roman médiéval à travers la littérature de colportage : La Belle Hélène de Constantinople, XVIe-XIXe siècle, thèse de l’École des chartes (cf. Position des Thèses de l’École des chartes, 1974, p. 45-50).
  • DOUTREPONT, Georges, Les mises en prose des épopées et des romans chevaleresques du XIVe au XVIe siècle, Bruxelles, Palais des Académies, 1939, p. 242-246 [Genève, Slatkine Reprints, 1969].
  • FERRARI, Barbara, « La Belle Hélène de Constantinople au XVIe siècle », La Réception de la littérature en moyen français aux XVIe-XVIIe-XVIIIe siècles, L’Analisi Linguistica e Letteraria, 11 (2003), pp. 95-116.
  • FERRARI, Barbara, « La Belle Hélène de Constantinople anonyme en prose. La tradition manuscrite », L’écrit et le manuscrit à la fin du Moyen Âge, Turnhout, Brepols, 2006, p. 121-132.
  • FERRARI, Barbara, « Variantes locutionnelles dans les éditions du XVIe siècle de La Belle Hélène de Constantinople », Langue littéraire et changements linguistiques, Paris, PUPS, 2006, p. 281-290.
  • FERRARI, Barbara, « Per l’edizione de La Belle Hélène de Constantinople anonima in prosa », La Parola del Testo, 12/2 (2008), p. 331-351.
  • RUTHS, Rudolph, Die französischen Fassungen des Roman de la Belle Helaine, Greifswald, Kunike, 1897.
  • VERHUYCK, Paul, « Les manuscrits du poème de La Belle Hélène de Constantinople », Studi Francesi, 47-48 (1972), p. 314-324.

Présentation

Histoire éditoriale

La chanson de geste en alexandrins La Belle Hélène de Constantinople, composée vers la moitié du XIVe siècle dans le nord du domaine picard par un auteur anonyme, a connu au XVe siècle deux adaptations en prose : l’une, due à Jean Wauquelin, n’a pas été reprise par les imprimés ; l’autre, anonyme et fortement abrégée, est à la base des éditions du XVIe siècle (3 mss. : Paris, BnF, fr. 1489 ; BnF, fr. 19167 ; BnF, n.a.fr. 20592).

Les deux éditions les plus anciennes – Paris, Veuve Trepperel (c. 1517-1525) et Lyon, Olivier Arnoullet 1524 (éd. 1C’est le rommant de la belle Helayne de constantinoble mere de sainct Martin de tours en tourayne. Et de sainct brice son frere.
Lyon, Olivier Arnoullet, 1524.
)
– dérivent indépendamment l’une de l’autre d’un ancêtre commun perdu, dont le texte devait être proche de celui du ms. BnF, fr. 19167, le seul des trois témoins de la prose qui présente des titres de chapitre. Ces imprimés sont à l’origine de deux familles textuelles bien reconnaissables : l’une comprend les éditions lyonnaises, l’autre les éditions parisiennes, sauf celle de Nicolas Bonfons qui, au lieu de prendre pour modèle l’impression de sa mère, la Veuve Jean Bonfons, préfère l’édition lyonnaise de Benoît Rigaud (éd. 3Le romant de la belle Heleine de Constantinoble, mere de saint Martin de Tours en Touraine, et de Saint Brice son frere.
Lyon, Benoît Rigaud, 1575.
)
.

Le succès de la Belle Hélène de Constantinople ne s’arrête pas au XVIe siècle ; cette mise en prose figure en effet parmi les romans les plus fréquemment publiés dans la Bibliothèque bleue.

Éditions non localisées

Une édition du XVIe siècle demeure sans exemplaire repéré :

Le romant de la belle Heleine de Constantinoble. Lyon, Benoist Rigaud, 1579. Mentionnée dans : Baudrier, III, p. 350, d’après le Catalogue de Girardot de Préfond (Paris, de Bure, 1757, n° 939) Woledge, Bibliographie des romans et nouvelles…, n° 21.7 ; Gültlingen, XII, p. 147, n° 986).

Description d’exemplaires et éléments du paratexte : saisie personnelle

Exemplaire de la Bibliothèque Municipale de Grenoble, E30108 (éd. 1C’est le rommant de la belle Helayne de constantinoble mere de sainct Martin de tours en tourayne. Et de sainct brice son frere.
Lyon, Olivier Arnoullet, 1524.
)

In-4°, goth, sign. a-k4, 40 ff. non numérotés ; 40 longues lignes par page, ill.

Mentionné dans : Baudrier, X, p. 53 ; Woledge, n° 21.1bis ; Cat. Fairfax Murray, 217 ; Gültlingen, III, p. 206, n° 8 ; Bechtel, H-15 ; FVB, 24984 ; USTC, 9892.

[Page de titre]

C’Est le rommant de la bel | le Helayne de constantinoble mere de sainct | Martin de tours en tourayne. Et de sainct | brice son frere.

Initiale de 4 UR, ornée à motif floral. Sous le titre, gravure sur bois représentant une reine assise sur un trône, ses mains posées sur deux enfants jouant d’un instrument, un autre à ses pieds. Quatre inscriptions les identifient respectivement comme « France », « Le Populaire », « Noblesse » et « Maleur ».

[Colophon] [f. k iiir°]

Cy finist le rommant de la belle helayne fille du roy anthoyne de / constantinoble mere de sainct martin de tours en tourayne : et de / sainct brice son frere Imprimé à Lyon par Olivier Arnoullet : et fut / achevé le .ii. de Juillet Mil.ccccc.et.xxiiii.

[Décoration]

Des initiales ornées à motif floral, de 3 à 8 UR, marquent le début des chapitres. Le texte est illustré par 16 petites gravures situées en ouverture de chapitre :

  • – a iiiir°, f ir° et i iiiiv° : sur une mer agitée, un navire s’approche d’un rivage rocheux ;
  • – b ir° et k ir° : un évêque célèbre le mariage d’un couple royal ;
  • – b iir° : messager remettant une lettre à un noble personnage ;
  • – c iiir°, g iv° et i iiiir° : armée entrant dans une ville ;
  • – d iiiiv° : homme à cheval suivi de deux dames ;
  • – e ir°, f iiiv° et g iiiir° : combat devant un château ;
  • – e iiir° : un noble s’adressant à un évêque ;
  • – f iv° : bataille dans un campement ;
  • – h iiv° : trois hommes sortent d’une maison (ou d’une prison ?).
[Contenu]

Le prologue se lit au f. a i v°. Le récit commence au f. a ii r° et se termine au f. k iii r° ; il est divisé en 30 chapitres numérotés après chaque rubrique ; la table reprend cette numération. La « Table » suit aux f. k iii v°-kiiii.

[Prologue]

Ci commence le rommant de la belle helayne de constantinoble qui fut nyepce de monseigneur sainct Clement jadis pape de romme. Et fut femme du roy henry d’angleterre duquel elle eut deux enfans dont l’ung fut monseigneur sainct Martin de tours en tourayne et l’autre fut sainct Brice. Et avecques ce pourrés ouyr comment quattre roys crestiens furent eulx et leurs gens par l’espace de .xxxii. ans parmy le monde en querant ladicte helayne, laquelle estoit en fuytte par une trahyson que la mere dudict roy d’angleterre avoit faict à l’encontre de elle et de ses deux enfans, pour laquelle trahyson la nyepce du conte de clocestre voulut recepvoir mort pour saulver ladicte helayne et ses deux enfans et en la fin en fut arse et bruslée comme vous oirés cy aprés.

Exemplaire de la Bibliothèque de l’Arsenal de Paris, 4-BL-4345 Rés. (éd. 2Le rommant de la belle Helayne de constantinoble mere de sainct Martin de tours en tourayne. Et de sainct Brice son frere.
Lyon, Olivier Arnoullet, 1528.
)

In-4°, goth, sign. a-k4, 40 ff. non numérotés ; 40 longues lignes par page, ill.

Sur un feuillet de garde, papier collé avec une note de la main du Marquis de Paulmy : « l’edition d’helene de constantinople est la iere imprimee qu’on connoisse ».

Mentionné dans : Brunet, III, p. 85 ; Baudrier, X, p. 57 ; Woledge, n. 21.2 ; Gültlingen, III, p. 208, n. 18 ; Bechtel, H-16 ; FVB, 24985 ; USTC, 38057.

[Page de titre]

Le rommant de la belle He | layne de constantinoble mere de sainct Martin | de tours en tourayne. Et de sainct brice son | frere. Imprimé a Lyon par Olivier Arnoullet.

Même gravure que dans l’éd. 1C’est le rommant de la belle Helayne de constantinoble mere de sainct Martin de tours en tourayne. Et de sainct brice son frere.
Lyon, Olivier Arnoullet, 1524.
.

[Colophon] [f. k iiir° ]

Cy finist le rommant de la belle helayne fille du roy anthoyne de / constantinoble mere de sainct martin de tours en tourayne, et de / sainct brice son frere Imprimé à Lyon par Olivier Arnoullet, et fut / achevé le .iiii. de Aoust Mil.ccccc.et.xxviiii.

[Décoration]

La décoration est presque identique à celle de l’éd. 1C’est le rommant de la belle Helayne de constantinoble mere de sainct Martin de tours en tourayne. Et de sainct brice son frere.
Lyon, Olivier Arnoullet, 1524.
; les gravures sont les mêmes et se trouvent au même emplacement, les seuls changements concernent quelques initiales.

Exemplaire Copenhague, Kongelige Bibliotek, 1771.-127 (éd. 3Le romant de la belle Heleine de Constantinoble, mere de saint Martin de Tours en Touraine, et de Saint Brice son frere.
Lyon, Benoît Rigaud, 1575.
)

In-8°, rom., sign. A-L8, 172 pages numérotées r°/v° sur la marge supérieure en chiffres arabes ; 28 longues lignes, sans ill.

Mentionné dans : Gültlingen, XII, p. 122, n° 813 ; FVB, 24988 ; USTC, 84011.

[Page de titre]

LE ROMANT | DE LA BELLE HE | LEINE DE CONSTAN= | TINOBLE, | MERE DE SAINT MAR- | tin de Tours en Touraine, et de | Saint Brice son frere.

Gravure sur bois représentant la construction d’un édifice.

A LYON, | Par Benoist Rigaud. | 1575.

[Colophon] [p. 172]

Cy finist le Romant de la belle Heleine, fille / du roy Anthoine de Constantinoble, // mere de sainct Martin de Tours / en Touraine, et de sainct / Brice son frere.

[Décoration]

Des initiales ornées de 4 UR (sauf la première, de 6 UR) marquent le début des chapitres.

[Contenu]

Le prologue se trouve à la p. 3. Le récit commence à la p. 4 et se termine à la p. 172 ; il est divisé en 30 chapitres numérotés après chaque rubrique.

Exemplaire Augsburg, Staats und Stadtbibliothek, LA 5304 (éd. 4Le romant de la belle Heleine de Constantinoble : mere de saint Martin de Tours de Tours en Touraine, et de Sainct Brice son frere.
Lyon, Benoît Rigaud, 1593.
)

In-8°, rom., sign. A-L8, 172 pages numérotées r°/v° sur la marge supérieure en chiffres arabes + 2 ff. non numérotés contenant la table ; 28 longues lignes, sans ill. Le plat postérieur est constitué par un feuillet manuscrit en parchemin.

Mentionné dans : Gültlingen, XII, p. 207, n° 1381.

[Page de titre]

LE | ROMANT | DE LA BELLE | HELEINE DE | Constantinoble : | MERE DE SAINCT MARTIN | de Tours en Touraine, et de Sainct | Brice son frere.

Gravure sur bois bipartie représentant un roi qui offre une colombe à une reine et la même reine serrant la main d’un homme devant la mer.

A LYON, | PAR BENOIST RIGAUD | M. D. XCIII.

[Colophon] [p. 172]

Cy finist le Romant de la belle Heleine, fille du Roy / Anthoine de Constantinoble, mere de sainct / Martin de Tours en Touraine, et de / sainct Brice son frere.

[Décoration]

Des initiales ornées de 4 UR (sauf la première, de 6 UR) marquent le début des chapitres.

[Contenu]

Le prologue se trouve à la p. 3. Le récit commence à la p. 4 et se termine à la p. 172 ; il est divisé en 30 chapitres numérotés après chaque rubrique. La table occupe deux ff. non numérotés à la fin du volume ; elle reprend la numération des chapitres et en indique la page initiale.

Informations sur la fiche

Barbara Ferrari

04/11/2011

08/06/2016

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